Quelle pupute !

Hier soir, après une journée « total déprime », je me suis dit qu’il fallait que je me bouge. 36h sans douche, un largage (oui encore) par un mec (une histoire de 3 semaines, ne vous en faites pas) qui n’était que « de passage sur Paris – je retourne à Stockholm à la fin du mois, il vaut mieux en rester là -) , j’ai décidé d’aller au ciné.
Le film « Petite zone du turbulences ». Michel Blanc est vraiment drôle et chiant à la fois dans son rôle d’hypocondriate (ooouhhh – j’n’ai pas regardé l’ortho sur wiki), mais son fils joué par Cyril Descours est vraiment craquant à souhait ! Mis à part ce physique de jeune branleur, j’espère que le monde du ciné pourra exploiter son talent naissant.. On a connu des Aurélien Wiik ou des Cyrille Thouvenin encensés, puis oubliés.

Je m’asseois dans cette salle, séance en pleine semaine, 20h et des brouettes, et je tombe quasi nez à nez avec un mec qui me draguait il y a deux ans. On avait couché ensemble l’été 2007; un pur moment de plaisir à répétitions, chez lui, chez moi, dans la maison de ses parents en haute normandie. Un corps de rêve, pour un cerveau de piaf. Nageur dans un club semi-pro, il incarne ZE mec parfait.. juste un point qui clochait: la tasse, il ne fait pas que la boire, il doit aussi absorber le chlore. Adorable comme tout, je décide quand même de sortir mon sourire et mon menton relevé à la Bree, pour lui faire un « bonjour Gérald, comment çà va ? ». Ses yeux étaient toujours aussi pétillants, et il était ravi de me voir (visiblement). On a papoté sur l’ensemble des bandes annonces – au grand damn de nos voisins de derrière, deux « homos cuir » – .

Durant tout le film, ses mains ont caressé mes cuisses, et nos doigts se sont entrelacés. Une sensation vraiment agréable de bien être, et de se sentir désiré. Naturellement, il me propose d’aller prendre « un café chez lui » (elle a bon dos grand’mère) à la fin de la séance. Naturellement, j’accepte, car le barreau durant tout le film… bin…. fallait faire quelque chose ! Direction rue rambuteau où il a un petit deux pièces en collocation. Son colloc n’est pas là, et, à peine arrivé, jeans et baggy baissés, on en oublie grand’mère pour préférer le pieu. Notre affaire conclue, je commence à me rhabiller, sous son air interloqué: « il faut que je rentre, je bosse tôt demain matin, de gros gros soucis bancaires avec la boite, il y a plein de papiers à gérer ». Trop déçu le Gérald, je le vois bien… mais je n’ai pas envie de repasser une nuit avec lui. Il fait signe qu’il comprend, et je le quitte, sans en dire plus sur une prochaine fois, ou pas…

L’air frais me fait du bien. Film + sautage par un nageur, çà requinque: direction le Quick, où je vais me baffrer comme jamais !!

PS; les soucis bancaires étaient finis depuis 10 jours, mais il faut bien se servir de son vécu pour ré inventer sa vie, n’est ce pas !

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